ONCE

À quelques kilomètres des côtes islandaises, cachée au fond d’une faille gigantesque, une immense ville sous-marine garantit à des milliers de citoyens islandais un avenir radieux, loin de la sauvagerie du monde terrestre. Une seule entrée, une seule sortie, ce joyau de technologie a l’océan pour gardien silencieux. En descendant le tunnel abyssal qui plonge vertigineusement à des centaines de mètres de profondeur, les yeux peinent à s’habituer à la noirceur de cette faille béante. À l’approche de la croûte terrestre, une lueur émane du sol et laisse entrevoir une salle d’enregistrement, occupée par une division de soldats et de scientifiques. Derrière eux, une immense paroi de verre donne une vue imprenable sur un long corridor vitré et tout au bout de ce couloir, un dôme lumineux aux dimensions titanesques : Reykjavik II

Mais pourquoi diable vos sens de Soufflerimes aguerris sont en alerte maximum ? Se pourrait-il qu’un mal profond gronde et menace cette cité “parfaite” ?